|
1 |
2
|
Les
progrès réalisés ces dernières
années tant au niveau de la puissance des processeurs
que dans les algorithmes d’encodage permettent
de stocker près de 90 minutes de vidéo
sur un banal CD de 700 Mo. Bien entendu, la qualité
des images étant directement proportionnelle
à l’espace alloué, pour cette durée,
il ne faut pas s’attendre à une qualité
«Home cinéma».
Le
choix d’un codec doit prendre en compte des éléments
tels que
- type
de projection : écran informatique, projection
via un vidéo-projecteur…
- Durée
de la vidéo
- Taille
de la vidéo
- Système
d’exploitation utilisé pour la diffusion
- Caractéristiques
techniques des machines utilisées pour la diffusion
(processeur, carte vidéo…)
Pour
résumer, on peut considérer 2 cas de figures
extrèmes.
Cas
1 : vidéo à encoder et à diffuser sur
un parc de machines hétérogène
(diffusion grand public, agences commerciales…)
Dans ce cas, l’encodage type sera souvent réalisé
en MPEG 1, codec standard, lisible sur la quasi-totalité des machines actuellement en service.
Cas
2 : parc de diffusion connu et maitrisé. On peut
envisager un encodage en MPEG 4 (dont est issu le fameux
DivX) offrant une bien meilleure qualité mais
requièrant des machines puissantes
Dans
les deux cas, bien souvent un encodage brut ne suffit
pas à obtenir un résultat propre. Il sera
nécessaire de normaliser le son et de recadrer
l’image pour eviter les bordures noires et l’effet de « drapeau
» en bas d’écran qui apparaîssent toujours
quand on numérise un cassette
vhs par exemple.
Ces bordures noires ne sont habituellement pas visibles car cachées par le bord des écrans de télévision. Par contre, comme toute l'image devient visible quand on passe sur un écran informatique (différence entre l'overscan et l'underscan), il est important de corriger ce cadrage pour retrouver une image esthétique.
<
retour...
|